Introduction
Cette approche n'a pas vocation pédagogique, elle résulte tout simplement d'observations sur le terrain et a pour but d'aplanir un peu les écueils et déboires auxquels il faut bien souvent faire face avant de pouvoir réaliser une photo.
Avant toute chose, il faut savoir qu'en France, 70% du territoire est privé et que sur le Domaine Public, il y a des règles très strictes et encadrées par des Agents d'État, chose qui n'existe quasiment pas sur le domaine privé.
Il n'est donc pas très bien vu qu'un photographe s'octroie le droit de passer sur des propriétés privées sans aucune autorisation, au prétexte que "la nature est à tout le monde". Ce genre de propos nous fermerait à coup sûr tous les accès privés.
Cette demande d'autorisation est d'ailleurs un excellent moyen pour s'intégrer dans le milieu rural et vous y rencontrerez des gens de terrain ayant une très grande connaissance de leur environnement et
des habitudes des animaux qui y vivent. Vous verrez, les contacts sont très enrichissants...
J'ai très rarement essuyé un refus.
La bonne attitude est très bien décrite dans la charte du photographe animalier, plusieurs Associations la mettent judicieusement en avant sur leur Site Internet et en l'appliquant, nous contribuons à véhiculer une bonne image du photographe animalier tout en permettant à d'autres de ne pas se voir
refuser les accès privés .
N'hésitez pas non plus à côtoyer le monde de la chasse, c'est le milieu le plus proche des animaux et c'est aussi celui qui préserve, entretient et réhabilite les espaces mieux que quiconque. Je parle en connaissance de cause puisque je participe à des journées d'entretien, ce qui facilite
grandement l'accès aux territoires. On n'y rencontre malheureusement bien peu de photographes.... Ils viennent bien pourtant, pour remplir leur carte mémoire...
En résumé, il faut prendre conscience que la nature n'est pas à tout le monde et demander pour y accéder n'a rien de déshonorant, bien au contraire et cela a en plus le gros avantage de vous permettre de laisser un affût en place sans trop de risques de le voir "pillé". C'est important car les animaux
s'y seront habitués et s'en approcheront sans aucune crainte.
La recherche de territoire
Si la voiture permet les déplacements rapides, évitez de l'utiliser pour prospecter les territoires, outre la pollution, ça plombe aussi le budget photo... Il existe beaucoup de moyens sur Internet pour dégrossir vos recherches. On y voit les bois, les marais, les pâtures, le bocage et les itinéraires pour s'y rendre.
Pas la peine de chercher sur des milliers d'hectares, il faut souvent plusieurs mois pour bien connaître et exploiter 5 à 6 hectares de terrain bien placé.
Choisissez des horaires adaptés aux moeurs des animaux convoités. Une fois sur place, observez de loin avec des jumelles. Si les lieux correspondent à votre attente, revenez dans le plus proche village pour essayer d'en connaître le propriétaire et prenez rendez-vous pour obtenir votre
autorisation. Soyez diplomate et humble et tout ira bien.
Connaissance des espèces
Le sujet est très vaste car il englobe le côté éthologique (comportement de l'animal) et l' environnement dans lequel il évolue.
Le comportement est propre à chaque espèce et suit des codes bien précis qu'il serait compliqué de développer longuement.
Nous allons donc "survoler la base" d'une étude du Dr Konrad Lorenz. Son travail et ses idées ont d'ailleurs été très largement utilisés pour la réalisation de plusieurs films animaliers laissant croire que l'homme était capable de voler avec des oies ou de les guider dans leur migration....
C'est donc une aide très précieuse pour comprendre les comportements et pouvoir se faire accepter par les animaux ou du moins leur apparaître moins "dangereux".
Le comportement
Contrairement aux croyances de plus en plus répandues, l'animal ne réagit pas du tout comme l'humain et en premier lieu, il n'a pas la conscience d'exister.
Son mode de vie est exclusivement lié à sa survie, à sa reproduction et il est totalement instinctif, basé sur "l'inné" puis "l'acquis".
Des "scientifiques" prétendent le contraire en s'appuyant sur
leurs études.
C'est occulter le fait que ces études sont réalisées sur des
animaux captifs et totalement imprégnés par l'homme avec lequel ils apprennent et calquent alors leurs réactions. L'inné a été détruit au profit de l'acquis et les
codes comportementaux ne sont donc plus naturels.
Si ces animaux étaient remis en liberté, ils seraient condamnés
à mort, tout comme l'humain, imprégné par la société de consommation et qui ne trouverait pas non plus de quoi survivre, une fois en "liberté".
C'est peut être la seule ressemblance existante entre les deux
espèces, et parfaitement démontrée dans ces études...
De nos jours, l'inné ne s'explique toujours pas mais on sait qu'il est transmis pour chaque espèce. A l'inverse, l'acquis n'est pas considéré comme transmissible bien que certains comportements puissent le laisser penser.
L'inné est donc instinctif et immuable, l'animal est conditionné pour survivre, se nourrir et se reproduire et possède dès sa naissance, tous les réflexes pour y parvenir.
L'acquis est un ensemble de données assimilé par le sujet dans un environnement et dans des conditions précises tout en sachant qu'il n'a pas la notion du temps mais se réfère à la photopériode (références basées sur les heures d'ensoleillement ) et enregistré dans le cadre de son expérience de survie.
On ne peut pas parler de mémoire car elle est inexistante chez les animaux, au sens vrai de la mémoire. Ici, il s'agit d'association de faits ou d'actions à un instant donné, dans un contexte donné et qui donnent un résultat. Outre le fait d'imprégner l'animal dès sa naissance, c'est par ce biais que l'on apprivoise ou dresse des animaux ainsi, si vous nourrissez des
oisons juste après avoir démarré un moteur d'ULM, il feront rapidement l'association entre le moteur et la nourriture et quand ils seront volants, il vous suffira de démarrer le moteur pour qu'ils vous suivent en vol.
Pour faire court et sans tenir compte des mutations observées chez quelques rares espèces, il existe chez les animaux deux groupes opposés : les carnivores, prédateurs qui ont les yeux sur la face pour pouvoir attaquer et les herbivores (frugivores, granivores) prédatés qui ont eux les yeux de chaque côté pour avoir un grand champ visuel de surveillance.
Cet élément a une grande importance car étant le premier pour distinguer l'appartenance à l'un des 2 groupes, c'est aussi la première référence innée utilisée chez les animaux pour identifier une menace.
Vient ensuite l'évaluation du risque, acquis modifiable qui repose avant tout sur la forme, la taille, le déplacement et le comportement. Le prédateur se déplace souvent furtivement et rapidement alors que le prédaté n'a pas besoins d'être rapide pour se nourrir. Pour l'homme, aucun doute, il se
déplace debout, ses yeux sont sur
la face et c'est un prédateur insaisissable dont les habitudes et le mode de vie échappent totalement à la logique animale, ce qui le fait craindre par les 2 groupes.
C'est sur cette logique animale que nous allons jouer en orientant l'acquis vers une réduction de la distance de fuite, par un comportement opposé à celui d'un prédateur ou un comportement que l'animal jugera peu dangereux. A noter qu'un prédateur sera plus difficile à approcher puisque souvent doté
d'une vue beaucoup plus développée que chez les prédatés, sans parler de l'odorat chez les mammifères.
Un exemple de comportement: on approchera assez facilement un faucon crécerelle habitué à une aire d'autoroute fréquentée alors qu'il sera inabordable à 500m de là. L'oiseau sait par expérience que le lieu fréquenté n'est pas dangereux alors que sur l'endroit désert la prudence sera de mise puisqu'une
présence humaine n'y est pas habituelle.
C'est le seul élément sur lequel nous pouvons jouer et cela demande un travail extrêmement long, basé sur l'observation et la manière d'approcher les sujets tout en essayant de faire que la distance de sécurité puisse diminuer.
On sait déjà que la plupart des animaux s'accommodent fort bien de la présence humaine dès l'instant où ils ont acquis par expérience, qu'il n'y a pas de risque immédiat mais pour mettre toutes les chances de notre côté il faudra donc ruser, comprendre et "apprivoiser" .
La billebaude
C'est la discipline photographique qui s'approche le plus de la
chasse à tir pour ce qui est de la recherche et de l'approche, la différence étant que la distance de capture est beaucoup plus réduite pour la chasse
photographique. Je ne peux m'empêcher de souligner qu'une carte mémoire est assurément moins digeste qu'une bécassine rôtie et flambée à l'Armagnac...
Mais à chacun sa passion et sa liberté.
La billebaude ne peut se pratiquer en dépit du bon sens, elle
est à proscrire en période de fragilité des sujets: grands froids et nidification.
De même il est stupide de poursuivre des animaux débusqués ou
mis à l'envol, ce serait la pire des choses que de les forcer à quitter les lieux à cause du dérangement abusif et par ailleurs condamnable.
Une bonne billebaude, c'est l'application à la lettre des
connaissances éthologiques de Lorenz et de celles glanées au cours des sorties.
1- La tenue
La ghillie est une excellente tenue de camouflage mais il est
parfois nécessaire d'en modifier quelques aspects. Les couleurs ne sont pas compatibles avec toutes les saisons, j'y accroche donc des petites bandes de
filet de camouflage préparées à l'avance et teintées en fonction du lieu (marais, bois, dunes et landes).
Les jambes du pantalon ont la fâcheuse tendance à s'accrocher
partout, je les ai donc coupées un peu en dessous du genou et les chutes me servent à habiller mes objectifs. Une cape (avec capuche) de même constitution
serait certainement plus pratique, plus aérée donc moins chaude, plus déstructurante puisque le mouvement des jambes serait moins visible et il n'y aurait
pas de manches cousues mais les pans simplement fixés aux poignets donc mouvement des bras également moins visibles.
Pas la peine d'en faire trop quand même mais il est important
de déstructurer la silhouette pour les raisons éthologiques évoquées dans les acquis: les yeux, la silhouette, le déplacement.
Ghillie été
2- Se déplacer ( ce qui suit ne se réalise que dans des
endroits où les animaux sont peu dérangés et hors chasse: février, mars puis juillet, août, septembre)
Une fois les zones de gagnage ou de pose repérées et dans la
même logique, les déplacements doivent se faire extrêmement lentement et jamais en ligne droite. Profiter du relief et de la végétation environnante.
Revenir sur ses pas d'une dizaine de mètres est bien souvent un plus car cela rassure le sujet qui réduira sensiblement la distance de sécurité.
Pour exemple, j'ai approché un lièvre en avançant debout, à découvert, jusqu'à 7m50, cette approche a duré 40 mn et si le lièvre s'est enfui, c'est
tout simplement parce qu'en faisant un pas de côté pour m'éloigner, j'ai marché sur un autre lièvre qui a démarré comme un bolide, entraînant son compère
et me laissant hébété et le coeur dans la bouche....
Pour les oiseaux, la démarche est sensiblement la même bien
qu'il soit beaucoup plus difficile de définir la distance de sécurité, très variable suivant les espèces, le moment en journée et les périodes d'activité:
nourrissage, ablutions, épouillage ou repos.
Pour la plupart et toujours dans le cadre des acquis, il est
important de fréquenter les mêmes lieux très régulièrement et toujours à la même heure solaire, je dis bien solaire car c'est l'horloge interne des
animaux. Passez toujours exactement aux mêmes endroits avec la même démarche très lente et jamais en ligne droite. Tout comme le faucon sur l'aire
autoroutière, les sujets du secteur vont progressivement s'habituer à votre présence et réduiront la distance d'envol.
J'ai pu ainsi photographier un vanneau à 5m et totalement à
découvert, sans qu'il s'envole et au même endroit, 5 bécassines des marais à 15 m à découvert également [ Photos
]. Pour le vanneau, je l'ai vu grandir, à ma première rencontre il commençait juste à se plumer. Par la suite, je suis passé plusieurs fois
très lentement à côté de l'oiseau tapis dans la végétation et sans m'arrêter pour ne pas le stresser. J'ai assisté à son premier envol puis je l'ai
photographié se nourrissant sur la vase [ Photo ].
Pendant plus d'un mois je l'ai eu à 5 ou 6m de moi sans qu'il s'en inquiète. Il s'était habitué à moi et avait "acquis" qu'il ne risquait rien.
Si les oiseaux s'envolent trop loin, évitez les gestes
brusques, continuez à avancer très lentement jusqu'à ce qu'ils disparaissent ou se posent puis revenez sur vos pas et quittez les lieux. J'ai très souvent
retrouvé les mêmes sujets au même endroit, à la même heure en agissant ainsi et la distance de sécurité s'est souvent réduite au point de voir les oiseaux
au sol avant leur envol. J'ai même eu une bécassine des marais à moins de 5 m et qui n'aurait probablement pas décollé si je ne m'étais pas arrêté pour
tenter un cadrage au sol.
Ce qu'on appelle "le pas de trop", celui qui met à l'essor en
testant la distance de sécurité, est bien souvent décrié et pourtant, cette pratique, si elle est faite avec les règles bien précises citées plus haut,
dans des conditions inoffensives pour les oiseaux, n'aura aucun effet sur leur survie ni sur leurs habitudes à la condition expresse de ne jamais les
poursuivre car très souvent ils se poseront rapidement à courte distance et les faire voler à nouveau serait alors catastrophique puisque tout le
travail accompli jusqu'alors pour les habituer à votre présence, serait définitivement anéanti, sans compter qu'une "délocalisation" même passagère, peut
avoir des conséquences très néfastes puisqu'elle force des oiseaux à quitter un endroit qu'ils connaissent vers des lieux dont ils n'ont rien "acquis". Il
faut garder en mémoire que si les oiseaux aiment voler (les parades nuptiales se font en vol), en cas de dérangement ils ne voleront qu'une fois
car à la deuxième fois ce sera une fuite avec impossibilité de prendre une photo tant la vitesse est alors décuplée. Et le résultat final sera que vous
n'aurez plus jamais l'occasion de les photographier car ils auront "acquis" que vous les poursuivez.
Au marais, j'ai photographié plus de 10 fois la même cane de
morillon habituée à mes déplacements puis je n'y suis plus retourné car au bout de quelque temps elle ne décollait même plus et restait tranquillement sur
la mare, continuant ses plongées tout en en m'observant distraitement...
Ceci n'a rien d'exceptionnel, il y a des pigeons ramiers dans
Paris, au Japon des canards pilets viennent manger dans la main et il existe bon nombre d'endroits où des animaux réputés sauvages côtoient l'homme,
preuve que l'on peut intervenir sur "l'acquis".
Enfin, pour celui qui maîtrise la discipline, les sifflets ou
appeaux sont un excellent moyen pour faire passer les oiseaux à portée d'objectif. Cette technique s'applique à un grand nombre d'oiseaux
parfaitement réceptifs à l'appel mais là encore, une longue observation est nécessaire pour pouvoir ensuite émettre le bon cri au bon moment, tout en
étant placé au bon endroit car on ne fera pas venir, par exemple, un chevalier guignette sur une pâture à vaches... Même en le sifflant admirablement
bien....
L'affût
1 - L'emplacement Il est fonction de l'espèce recherché et il sera donc défini après un repérage très minutieux des lieux et de leur fréquentation par l'animal ou l'oiseau choisis. Tenir compte du vent, il sert aux oiseaux pour décoller, se poser ou encore chasser, sans oublier qu'à mauvais vent vous serez irrémédiablement "éventé" par la plupart des mammifères. Placez vous dos au soleil pour éviter les prises en contre-jour. L'idéal est d'avoir un champ de vision assez large tout en étant bien
caché, ceci permet de pouvoir cadrer de très loin les oiseaux qui vont vous survoler tout en limitant les mouvements brusques liés à la surprise de voir le sujet trop tard. Privilégiez les haies pas trop hautes dont les abords sont enherbés et permettent de ne pas être contre. La présence
d'eau, ru, source et petite mare est un plus incontestable pour y trouver une grande variété d'espèces. Sur un seul affût, j'ai pu ainsi photographier des chevreuils, renards, lièvres, perdrix, pigeons, bécassines, faucons, buses, geais, corneilles, faisans, bruants jaune, linottes mélodieuses, mésanges, pouillots, grives, sans oublier les 3 espèces d'hirondelles. Ceci démontre que
la diversité faunistique est extraordinaire dès l'instant où les territoires sont réhabilités avec des haies, des points d'eau, des bandes abris et que l'ensemble est régulièrement entretenu.
2- La construction
Pas de branches d'arbre coupées, pas de plantes arrachées. Le meilleur camouflage est le filet très léger à mailles fines sur lequel on pulvérise de la peinture en bombe, par touches de couleur neutre (marron, vert, gris, beige et noir).
Pour éviter que l'affût ne ressemble à un bloc carré, je dispose des bandes de filet de camouflage sur les 3 côtés les plus visibles en les tendant avec des petites sardines, le tout de manière irrégulière pour garder l'aspect d'une vieille souche "branchue". Attention, les animaux connaissent parfaitement leur territoire et "une souche qui pousse" subitement pourra les intriguer et
les rendre très méfiants. Si "la souche" est là avant le lever de soleil cela ne posera pas de problème. A l'intérieur, un petit siège tripode
de manière à ce que les yeux soient à la hauteur du haut de l'affût. La ghillie 3D est indispensable car la tête est visible et les mouvements de suivi peuvent être distingués par les animaux et surtout les oiseaux. Il est souvent nécessaire de modifier la silhouette et la couleur pour que
l'ensemble ghillie et affût se fondent totalement. Il est aussi indispensable de bien cacher les yeux car il n'y a rien de plus vexant que de se croire bien camouflé et de voir son "rêve photographique" se transformer en fusée. Pour le
matériel, il n'y a pas de règles mais j'obtiens de bon résultats avec l'appareil monté sur un monopode avec une rotule assez libre mais pas trop, pour éviter de se faire embarquer dans les prises latérales. La hauteur est réglée pour avoir l'oeil exactement à la bonne hauteur pour des prises en vol, ce qui oblige un léger déplacement lors des prises au sol mais avec l'habitude, ce
mouvement n'est pas perceptible par les animaux. Enfin, je passe la boucle d'une bretelle double sur le collier de pied de l'objectif, ceci pour pouvoir garder le même équilibre que quand l'ensemble est monté sur un trépied. Ceci à l'avantage de permettre des déplacements latéraux rapides en
tenant le monopode par l'attache de l'objectif, l'index sur l'objectif pour la correction de mise au point et l'autre main sur l'appareil pour le déclenchement. Le monopode n'est jamais placé entre les genoux mais contre la jambe, à l'extérieur, de manière à avoir l'oeilleton de l'appareil proche de l'oeil et pouvoir pivoter librement sans être bloqué par le pied. L'inclinaison est alors
compensé à la rotule. Attention, au début c'est "galère" mais avec l'habitude les prises de vue s'amélioreront très vite. Pour les mammifères, le cadrage ne pose pas de problème mais pour les oiseaux, il faut commencer le cadrage très top pour obtenir une bonne mise au point mais aussi
pour pouvoir accompagner le vol sans que l'oiseau ne repère le mouvement de suivi.
Voilà quelques petites notions pour passer de bons moments dans la nature et comme on dit : " y a plus qu'à ! ". Bonne chasse, bon affût et bonnes photos à toutes et tous les passionnés.
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